Du côté des agences

RSE : l’Aderly récompensée

RSE : l’Aderly récompensée


L’Aderly a reçu, le 16 mai dernier, le prix de l’initiative responsable lors de la 2e édition des Rencontres de l’entreprise responsable, organisée par le site internet d’actualité économique régionale Bref Rhône-Alpes.

Pionnière en la matière, l’agence a dressé un bilan carbone de ses activités en 2009 puis, sur cette base, s’est engagée dès 2010 dans une démarche de RSE (responsabilité sociale des entreprises). L’objectif était de réduire de 20% ses émissions de C02 d’ici 2020, notamment en rationalisant les déplacements de ses chargés de mission et en choisissant des modes de transport moins polluants. Des objectifs chiffrés ont ainsi été assignés à chaque business unit de l’agence, qui ont permis d’obtenir une baisse de 14% à ce jour.
L’Aderly a mis en place des actions de sensibilisation en interne, auprès de ses salariés et s’engagera prochainement dans une démarche de certification ISO 26000.

Pour en savoir plus : l’Aderly récompensée pour son initiative responsable
Sur ce même sujet, le CNER a lancé, dans le cadre du Club Qualité, regroupant toutes les agences certifiées, une réflexion sur la mise en œuvre d’une démarche RSE.

3 questions à Corinne Chirat, responsable moyens généraux et communication de l’Aderly

Pourquoi cette démarche ?

Lorsque le grand Lyon a lancé son plan climat en 2009, nous nous sommes dit que nous aussi, nous devions correspondre aux produits que nous vendons. C’est là que nous nous sommes lancés dans une démarche RSE. Nous avons décidé de commencer par notre bilan carbone.

La réalisation de ce bilan carbone a-t-elle été complexe ? Comment avez-vous procédé ?

C’est assez complexe en effet. Nous avons opté pour la méthode Ademe et, à ce titre, nous avons bénéficié d’une subvention. Nous avons fait appel à un prestataire qui nous a accompagné dans cette démarche (la société Oravéo, un prestataire lyonnais).
La première année a été consacrée à la récolte des données.  Nous avons pérennisé la démarche au cours de la deuxième année, en améliorant cette récolte, et choisi de nous focaliser sur le poste déplacements, qui était le plus élevé dans notre bilan carbone.

Nous avons fait appel à un stagiaire de l’Insa en master développement durable, qui a optimisé la récolte de données.
La troisième année, nous avons appliqué les processus, cela a bien fonctionné, mais une marge de progrès est encore possible. Nous nous faisons toujours accompagner par le cabinet Oravéo pour valider nos calculs et crédibiliser notre démarche.

Comment la démarche de l’Aderly a-t-elle été perçue en interne ?

Une partie de nos salariés était en demande de développement durable, une autre partie se posait des questions par rapport à leur activité, notamment en ce qui concernait les déplacements.
Nous avons mis en place une mascotte, Léo le lion. Elle véhicule nos messages grâce à des affiches qui nous avons apposées en interne, pour économiser le papier par exemple, en limitant les impressions.
Nous avons également mis en place « les jeudis du développement durable ». Les salariés étaient invités à venir échanger, tous les quinze jours, sur un thème précis comme l’eau ou les déchets. Ces rendez-vous ont permis de dédramatiser et de donner les bonnes informations. Ces rencontres ont lieu maintenant tous les deux mois.

Ce qui a crédibilisé notre message auprès des salariés, c’est notre volonté de concilier efficience et attitude éco-responsable des collaborateurs de l’Aderly. Notre but n’était pas de limiter les déplacements à tout prix ou de prendre systématiquement le train par exemple. Le choix se fait maintenant dans le respect du coût financier, de l’efficience et du coût carbone.

Karen Rambach