Du côté des agences

Portrait - Perrine Chavant, développeuse à l'ADERLY

Portrait - Perrine Chavant, développeuse à l'ADERLY


Ce portrait, premier d'une longue série, permet de décloisonner l'univers du développement économique et d'ouvrir les perspectives métiers qu'il représente. Pour cette première édition, c'est Perrine Chavant, Conseil en Prospection et Implantation à l'agence de développement économique de la région lyonnaise depuis 3 ans, qui ouvre le bal.

 

Elle a accepté de prendre la parole pour nous parler de son parcours et de ses missions au sein de l'agence.

 

Venez découvrir le portrait vidéo de cette jeune développeuse pleine d'énergie sur la nouvelle plateforme portée par le CNER : deveco.fr ! Emplois, actualités métiers, RH ou carrières, formations... Vous y retrouverez tout ce dont un développeur économique a besoin !

 

Interview : 

 

Comment êtes-vous devenue développeuse économique ? 

"A la base, je voulais devenir professeure d'allemand. Après des études en langues, j'ai souhaité me réorienter vers le monde de l'entreprise via un master conçu spécialement pour ça. A la fin de mon stage de fin d'études, j'ai postulé à l'ADERLY et j'ai appris avec mes collègues plus expérimentés. Finalement, le développement économique est venu à moi avant même que je ne sache ce que c'était !" 
 

En quoi consistent vos missions ?

"Au sein de l'Agence, je suis Conseil en Prospection et Implantation. Concrètement, je prospescte des entreprises, françaises ou internationales, qui ne sont pas présentes en région lyonnaise et je les aide à s'y développer. C'est un quotidien rythmé par la prospection, qu'elle soit directe ou bien au travers de salons professionnels ou missions à l'étranger. Je fais aussi de la gestion de projets pour accompagner ces entreprises dans leurs implantations"
 

Comment envisagez vous l'avenir du développement économique ? 

"Avec la crise sanitaire, c'est intéressant de voir comment les salons se réinventent en proposant des versions digitales. Je me demande si nous reviendrons à l'ancienne formule une fois la crise terminée. Ces salons proposent de multiples avantages : on peut enchaîner plusieurs salons, ils sont moins onéreux et génèrent un plus faible impact environnemental"
 

En quelques mots, votre vision du développement économique ?

"C'est un univers passionnant où l'on se retrouve au centre d'un écosystème varié : institutionnels, politiques, entreprises privées, clusters.... Il faut assurer la transversalité de l'information. On a tous un rôle à jouer dans le développement de notre territoire.

Avec la crise, nous devons revenir aux fondamentaux. Le local reprend une place forte : il est important de connaître le tissu local et de rendre le territoire plus résilient. Les notions d'impacts deviennent des critères importants et essentiels : les beux projets d'hier ne sont plus ceux d'aujourd'hui."

 

Avant de nous quitter, quelques conseils à nous donner ?

"Le meilleur conseil que j'ai reçu, c'est que lorsqu'on veut acquérir une nouvelle compétence, il faut le faire de manière régulière et progressive : il vaut mieux pratiquer 10 minutes tous les jours plutôt qu'une heure tous les deux semaines. 

Personnellement, je vous dis : osez tenter de nouvelles choses, sortez de votre zone de confort. On apprend beaucoup à faire des choses pour la première fois !"