Une attractivité française dégradée, selon le dernier baromètre d’EY

Le cabinet EY a publié une édition spéciale de son baromètre de l’attractivité de la France en interrogeant plus de 200 dirigeants internationaux pour découvrir si les entreprises étrangères ont annulé, réduit ou maintenu leurs investissements.

Les points à retenir sont :

• La dissolution de l’Assemblée nationale et la situation politique ont un impact sur les investissements étrangers en 2024, dont l’ampleur pourra être évaluée à l’issue du débat budgétaire. Et d’ailleurs, 50 % des dirigeants interrogés estiment que l’attractivité de la France s’est dégradée depuis le mois de juin 2024 ;
• Pour expliquer cette réduction de voilure, les investisseurs évoquent plusieurs motifs immédiats. Les incertitudes législatives et réglementaires (59 % de taux d’inquiétude) et la difficulté de bâtir des business plans ;
• Les investisseurs internationaux invitent à préserver les fondamentaux de la France.

Cette enquête met en avant quatre enjeux de long-terme :

• L’innovation ;
• L’énergie ;  
• Le soutien aux PME ;
• La réindustrialisation.

D’ailleurs, les dirigeants interrogés comptent toujours sur la France, notamment pour l’investissement dans l’innovation et les services, ils sont plus réservés sur l’implantation d’usines et de sièges.

La France doit se montrer sensible aux critiques revenues sur sa stabilité, sa fiscalité, le coût de sa main-d’œuvre et, plus étonnant, son ambition écologique.

Les cinq axes pour le développement des investissements étrangers en France

• Prolonger l’effort de compétitivité et de visibilité engagé depuis 10 ans ;
• Réduire la dépense publique, à tous les niveaux ;
• Continuer la réindustrialisation et encourager l’investissement ;
• Déployer plus clairement la décarbonation et la transition écologique ;
• Miser sur nos compétences critiques et sur l’innovation.

Pour accéder aux détails de l’étude, cliquez ici.