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Les candidats à la présidentielle s'expriment sur leur vision de l'action territoriale

L’ANPP-Territoires de projet (Association nationale des pôles territoriaux et des pays) a interrogé les deux candidats du second tour de l’élection présidentielle sur leur projet en matière « d’aménagement du territoire, de concertation territoriale et plus globalement sur la place qu’ils souhaitent donner aux Territoires ruraux ».

Les candidats à la présidentielle s'expriment sur leur vision de l'action territoriale


Dans la continuité du « Plaidoyer : Pour une politique territoriale ambitieuse et audacieuse » sur la « nécessité de redonner du sens à l’action publique dans les territoires » parut en décembre 2021, l’ANPP a interrogé les deux candidats à l’élection présidentielle sur leurs orientations concernant la territorialisation des politiques contractuelles, l’ingénierie publique territoriale de projet, les relations entre ville et campagne ou encore la concertation citoyenne dans la définition des politiques publiques et territoriales.

 

Les réponses des candidats sont présentées par ordre alphabétique et disponibles en intégralité en cliquant ici.

 

En résumé, Marine Le Pen répond qu’elle souhaite :

  • Mettre en place un conseiller territorial élu à la proportionnelle ;
  • Renforcer les moyens financiers et les compétences au profit des communes ;
  • Renationaliser les fonds européens et simplifier les dossiers de candidature ;
  • Instaurer une politique de « démétropolisation »;
  • Revitaliser les territoires ruraux en augmentant les investissements publics, engageant la réouverture des services de proximité essentiels, instaurant un plan sur les infrastructures téléphoniques, numériques, routières et ferroviaires, en encourageant les professionnels de santé à s’installer dans ces territoires par des incitations fiscales. 

Pour sa part, Emmanuel Macron réagit en précisant qu’il entend :

  • Continuer de considérer les pays et les PETR comme des partenaires majeurs ;
  • Renforcer les préfectures et sous-préfectures, affirmer le rôle de l’agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), lutter contre les déserts numériques ou médicaux ou encore prolonger des dispositifs tels qu’Action Cœur de Ville ;
  • Développer les services publics et soutenir les commerces dans les territoires ruraux ;
  • Favoriser les interactions ville/campagne en faisant de la mobilité et des transports une priorité ;
  • Renforcer les instruments de démocratie participative et instaurer une nouvelle méthode de débat et de concertation avant de réformer.

 

D’autres fédérations avaient également interrogé les différents candidats en amont du premier tour de l’élection. C’est le cas par exemple d’Intercommunalités de France et de France Urbaine qui avaient organisé une audition le 22 mars dernier pour les sensibiliser aux enjeux des territoires et les questionner sur les positions portées par les deux organismes. Pour sa part, Intercommunalités de France avait adressé aux candidats «  une plateforme de propositions pour la législature 2022-2027 » reprenant l’ensemble des défis identifiés par les territoires pour ces prochaines années. Ces éléments ont été récemment complétés par une liste de propositions détaillées, adoptée par le conseil d’administration d’Intercommunalités de France.