Actualités générales

Attractivité : la France est devenue la 1re destination européenne pour les investissements étrangers

D'après le baromètre EY 2020 de l'attractivité de la France, l'Hexagone est devenu en 2019 le pays européen le plus attractif pour les investisseurs étrangers.

Attractivité : la France est devenue la 1re destination européenne pour les investissements étrangers


Jeudi 28 mai 2020, EY publiait son baromètre 2020 de l'attractivité de la France, intitulé « La compétition de la relance ». En complément des données relatives aux investissements étrangers en 2019, l'étude intègre des éléments prospectifs sur l'impact de la crise liée au Covid-19.

La France devient la 1ère destination européenne pour les investissements étrangers 

 

Avec 1 197 projets annoncés en 2019 (+17% par rapport à 2018), la France est devenue pour la première fois le pays européen le plus attractif pour les investisseurs étrangers, devant le Royaume-Uni (1 109 projets, +5%) et l’Allemagne (971 projets, +0%).

 

L'Hexagone conserve la première position européenne pour les projets industriels et ceux de R&D, dans la continuité des fortes progressions observées en 2017 et 2018 dans ces deux secteurs.

 

S'agissant de la répartition géographique des investissements étrangers, l'Île-de-France (29% des projets), l'Auvergne-Rhône-Alpes (12%) et les Hauts-de-France (10%) restent les trois régions les plus attractives. De fortes progression sont par ailleurs observées pour les régions Bourgogne-Franche-Comté (+100% par rapport à 2018), Sud (+41%) et Occitanie (+39%)

Quels impacts du Covid-19 sur les investissements étrangers ?

 

A court terme, « la crise amène à revisiter les plans d’investissement, mais les deux tiers des projets de 2019 sont réalisés ou en cours de mise en œuvre ». En effet, d'après l'analyse d'EY, environ 65% des projets annoncés en 2019 seraient maintenus (réalisés en 2019 ou début 2020), 25% seraient reportés ou fortement révisés, et 10% seraient annulés. Ces chiffres sont similaires dans les principaux pays européens.

 

L’investissement étranger pourrait néanmoins ralentir davantage en 2020 et 2021, notamment dans des secteurs comme l'automobile, l'aéronautique, les équipements ou encore la plasturgie.

 

Une enquête menée par EY auprès de 113 dirigeants internationaux entre le 15 et le 29 avril 2020, révèle que 66% des dirigeants envisagent une réduction mineure ou substantielle de leurs projets en 2020, et 15% un report à 2021. Aucun ne déclare d'augmentation, ni d’annulation. Pour 80% d'ente eux, la nature et l’envergure des plans de relance, ainsi que les trajectoires de sortie de crise, seront le premier facteur d’arbitrage pour la localisation de leurs investissements futurs.

 

Pour plus d'informations, retrouvez le baromètre dans son intégralité ainsi que sa synthèse.