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Attractivité et résilience des métropoles françaises : Arthur Loyd publie les résultats de son baromètre 2022

Au-delà de son traditionnel palmarès des métropoles les plus attractives, la 6e édition du baromètre Arthur Loyd s'intéresse aux enjeux territoriaux liés à la transition écologique ainsi qu'à la géographie de l'emploi en France.

Attractivité et résilience des métropoles françaises : Arthur Loyd publie les résultats de son baromètre 2022


Lundi 5 décembre 2022, le cabinet de conseil en immobilier d'entreprise Arthur Loyd a publié la 6e édition de son baromètre de l'attractivité et de la résilience des métropoles françaises. 

Lyon, Montpellier, Angers et Poitiers particulièrement attractives

75 indicateurs chiffrés et plus de 30 sources de données ont été utilisés pour mesurer l'attractivité des 50 plus grandes aires urbaines du pays, réparties en 4 catégories selon des critères démographiques. Un palmarès des aires urbaines les plus attractives selon les critères retenus est ainsi présenté pour chaque catégorie : 

  1. Très grandes métropoles (plus d'un million d'habitants) : Lyon, Toulouse et Bordeaux
  2. Grandes métropoles (500 000 à 1 000 000 d'habitants) : Montpellier, Rennes et Strasbourg
  3. Métropoles intermédiaires (300 000 à 500 000 habitants) : Angers, Reims et Brest et Caen ex aequo
  4. Agglomérations de taille moyenne (100 000 à 300 000 habitants) : Poitiers, Bayonne et Valence

Des territoires prêts à relever les défis climatiques 

Intitulée "Les métropoles et territoires à l'heure de la décarbonation de l'économie française", cette 6e édition du baromètre Arthur Loyd s'intéresse notamment aux enjeux de sobriétés foncière et énergétique d'une part, et d'économie verte et bas carbone d'autre part.

 

Il salue les nouvelles pratiques portées par les élus locaux et/ou les acteurs de la fabrique de la ville pour concilier développement économique et environnement : renaturation ou reconversion de friches, urbanisme transitoire, utilisation de matériaux biosourcés, bâtiments à énergie positive, etc.

 

Il note également une accélération des investissements dans l'économie verte et bas carbone (énergies renouvelables, valorisation des déchets, véhicules électriques, bâtiments durables, etc.) dans les territoires, en particulier dans les régions Hauts-de-France, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes.

Vers un rééquilibrage géographique de l'emploi ?

Le baromètre s'intéresse par ailleurs à la géographie de l'emploi en France, en notant que la croissance post-Covid des créations a été particulièrement forte dans les villes moyennes, bourgs et espaces ruraux : "non seulement ces territoires ont éffacé l'impact de la crise de 2020, mais ils sont sortis d'une longue période de déclin de l'emploi, en revenant à leur niveau de 2008". 

 

Si le baromètre reste prudent quant à une éventuelle "démétropolisation" ou un éventuel "exode urbain", il affirme qu'un certain rééquilibrage géographique de l'emploi est en cours, "porté par la recherche d'une meilleure qualité de vie".

 

 

Pour plus d’informations, retrouvez le baromètre dans son intégralité ici.