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300 millions d’euros supplémentaires pour les projets industriels
Dans le cadre du plan de relance, l’Etat et les régions apportent un soutien supplémentaire aux projets industriels.
Le fonds d’accélération des investissements industriels est doté de 300 millions d’euros, apportés à parités entre Etat et régions. Ce soutien supplémentaire devrait permettre d’accompagner 550 nouveaux projets industriels et devrait amener à la création de 15 000 nouveaux emplois sur l’Hexagone.
Annoncée le 23 mars dernier, cette mesure vient donc renforcer le fonds inscrit dans le dispositif « Territoires d’industrie » lancé en novembre 2018. Initialement, l’Etat était seul financeur du fonds, avant d’être rejoint par certaines régions telles que le Grand Est ou la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Aujourd’hui, ce sont 531 projets qui sont soutenus, dont 90% portés par des PME et ETI.
« La relance avance malgré les circonstances compliquées sur le plan sanitaire »
Bruno Le Maire Ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance
Une enveloppe supplémentaire qui s’inscrit dans un cadre plus global
Cette fois-ci, les 300 millions d’euros supplémentaires sont apportés à quasi-parité entre Etat et Région. L’Etat y contribue à hauteur de 157 millions d’euros : 141,5 millions pour les douze régions métropolitaines et 15,5 millions pour la Corse, les régions d’outre-mer et les projets collectifs ou encore les territoires les plus vulnérables.
Les douze régions, quant à elle, contribuent à hauteur de 141,5 millions d’euros :
« Pour un euro fourni par l’Etat, il y aura un euro fourni par les régions »
Bruno Le Maire Ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance
Cette somme supplémentaire doit permettre d’accompagner le plus de projets possibles.
Les décisions sont prises à travers une codécision du préfet de région et du président du conseil régional, après une instruction financière et technique réalisée par la direction régionale de BpiFrance. Bercy détaille « les crédits France Relance ont été alloués entre régions en fonction de la dynamique d’émergence de projets dans chaque région puis répartis ensuite entre régions en tenant compte de leur poids industriel dans le PIB mais également du nombre de projets candidats ».