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L’attractivité de la France serait-elle en recul ?
Les Conseillers du commerce extérieur ont publié le 11ème baromètre de l’attractivité de la France auprès des investisseurs étrangers. Quasiment tous les critères sont en baisse, en particulier la sûreté des personnes.
La méthodologie de l’étude
L’Indice d’Attractivité du Territoire est construit sur la base d’un sondage en ligne, basé sur le volontariat et accessible à l’ensemble du réseau des Conseillers du Commerce Extérieur, soit plus de 4300 CCE, dont près des deux tiers basés à l’étranger dans 152 pays. Il leur est demandé d’évaluer la perception qu’ont les investisseurs potentiels de l’attractivité de la France selon douze critères, décrits plus bas. L’Indice d’Attractivité du Territoire est une « note » sur 100, construite à partir de la note attribuée sur ces douze critères.
Les critères sont :
- Environnement culturel,
- Qualité des infrastructures,
- Qualité de vie et environnement,
- Capacités d’innovation et de recherche,
- Qualité de la main d’œuvre,
- Sécurité juridique,
- Approvisionnement énergétique et coût de l’énergie,
- Sûreté des personnes,
- Coût de la main d’œuvre,
- Fiscalité,
- Flexibilité du travail et climat social,
- Charges administratives et réglementaires.
Les principaux enseignements
L’indice d’attractivité du territoire serait en baisse pour la 2ème année consécutive sur presque tous les critères, et plus fortement celui de la sûreté des personnes. Selon l’étude : « On constate néanmoins une tendance de fond à l’amélioration sur les critères traditionnellement faibles mais très structurants pour les choix des investisseurs (fiscalité, charge administrative et réglementaire, coût de la main d’œuvre, flexibilité du travail et climat social). »
Au niveau de la comparaison européenne, la France continuerait à être perçue comme relativement moins attractive que l’Allemagne, mais l’écart aurait tendance à se resserrer.
Les attentes vis-à-vis de l’exécutif restent fortes, notamment en matière de simplification, de poursuite de la baisse de la fiscalité, ou dans une moindre mesure, en matière de soutien aux filières industrielles et à l’innovation.