Du côté des agences

Agences de développement et animation de lieux innovants : l'exemple de Descartes Développement

25% des agences de développement adhérentes au CNER animent une pépinière d'entreprises, un incubateur de start-ups ou un tiers-lieu (espace de co-working, fablab, etc.). Parmi elles, Descartes Développement, l'agence de développement économique de la Cité Descartes, anime à la fois un incubateur-pépinière-hôtel d'entreprises (IPHE) – l'Incubateur Descartes – et un fablab – le Fablab Descartes.

Agences de développement et animation de lieux innovants : l'exemple de Descartes Développement


Entre avril et juin 2018, le CNER a mené une enquête auprès de toutes les agences de développement adhérentes à son réseau. Les résultats quantitatifs de ce travail appelant à être complétés par des éléments plus qualitatifs, le CNER publie une série de portraits d'agences visant à illustrer certaines thématiques.

 

Ainsi, 25% des agences ont indiqué animer une pépinière d'entreprises, un incubateur de start-ups ou un tiers lieu. L'exemple de Descartes Développement, liée à la fois à un incubateur et à un fablab, permet de mieux cerner ce que recouvre l'animation de lieux innovants pour une agence de développement.

Descartes Développement, l'Incubateur Descartes et le FabLab Descartes

 

Descartes Développement, l'agence de développement économique de la Cité Descartes, anime à la fois un incubateur-pépinière-hôtel d'entreprises (IPHE) – l'Incubateur Descartes – et un fablab – le Fablab Descartes. L'agence a été créée en 2010 par la communauté d'agglomération Paris-Vallée de la Marne, qui a également impulsé la création de l'incubateur la même année, et celle du fablab en 2015. L'agence siège dans la gouvernance des deux structures et participe à leur financement par le biais de conventions d'objectifs.

L'incubateur Descartes

L'Incubateur Descartes est une structure d'aide à l'émergence et à l'accompagnement de projets de création d'entreprises innovantes à forte valeur ajoutée technologique. Depuis 2010, il a apporté un appui en termes de conseil, de financement et d'hébergement à plus de cinquante projets. Entre les candidatures spontanées et celles reçues à l'occasion de son concours annuel, la structure reçoit environ soixante-dix demandes d'incubation par an. L'incubateur Descartes attire un public varié, allant du jeune diplômé au serial entrepreneur en passant par l'enseignant-chercheur. Son objectif pour les prochaines années est d'incuber un nombre croissant de projets – en portant sa capacité d'accueil de vingt à trente incubés – notamment dans le domaine de la ville durable.

Le Fablab Descartes

Le Fablab Descartes est un atelier de fabrication numérique. Il propose, sur 150 m2, toutes les ressources nécessaires aux makers : imprimante 3D, découpeuse laser, découpeuse vinyle, fraiseuse numérique, machine à coudre-brodeuse numérique, logiciels de conception en open source, etc. La structure est autant destinée aux acteurs de la cité Descartes – étudiants, enseignants, start-ups, PME, porteurs de projets – qu'au grand public désireux de découvrir les nouveaux outils de la fabrication numérique et de s'y initier. Il propose différents services allant de la location de machines aux formations en passant par le conseil et l'expertise en ingénierie pour les professionnels.

Quelles synergies entre l'agence et les deux lieux ?

Les ambitions de l'incubateur et celles du fablab répondent aux deux principales missions de l'agence : l'aide à la création et à l'implantation d'entreprises, et la promotion de l'innovation. L'agence assure quant à elle l'animation, la coordination et la promotion de l'offre de services des deux structures, afin qu'elle réponde aux besoins de leurs résidents. D'après Jean-Christophe de Tauzia, directeur de Descartes Développement, de l'Incubateur Descartes et du Fablab Descartes, cette proximité entre l'agence et les deux autres structures est à la fois différenciante et créatrice de valeur. Pour faciliter leur gestion, l'agence, l'incubateur et le fablab vont prochainement fusionner.

 

 

Merci à Jean-Christophe de Tauzia pour son témoignage.