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Sanofi, partenaire d'un futur centre de santé dans le Val de Bièvre


 

Le 4 juillet dernier, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, le préfet de la Région J.F. Carenco, et des députés du Val-de-Marne, ont signé le Contrat d’intérêt national (CIN) visant à développer un pôle santé dans la Vallée scientifique de la Bièvre. Sanofi, seul partenaire industriel sollicité pour signer ce contrat, était représenté par Philippe Luscan, Président de Sanofi en France.

 Annoncé par le Premier ministre  lors du Comité interministériel sur le Grand Paris d’octobre 2015, le CIN a pour objectif de faciliter l’aménagement de secteurs prioritaires en Île-de-France, avec la mise en place d’une gouvernance partenariale.

Un aboutissement de plusieurs étapes

La signature du CIN s'inscrit dans la continuité de plusieurs projets prioritaires du territoire:  la création, en 1999, du conseil de développement de la vallée scientifique et technologique de la Bièvre à l’initiative du Codev du Val-de-Marne, dont Sanofi est adhérent. Puis une charte de développement territorial  signée en 2006 par les élus de la Vallée scientifique de la Bièvre. La dernière étape a été le contrat de développement territorial Campus sciences et santé du Grand Paris en 2013.

Le CIN « Pôle santé / Vallée scientifique de la Bièvre » réunit ainsi l'État, les collectivités, la Conférence des projets de la Vallée scientifique de la Bièvre, l'université Paris-Saclay (et parmi ses membres, l'université Paris-Sud, le CEA, et l'Inserm), Gustave Roussy, l'AP-HP, le Centre chirurgical Marie-Lannelongue, l'association Cancer Campus, Sanofi, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Val-de-Marne, le pôle de compétitivité Medicen Paris Region et l'ARS Île-de-France.

L'innovation, pilier de la santé de demain

Pour Marisol Touraine, « la Vallée scientifique de la Bièvre s’inscrit pleinement dans la politique de soutien à l’innovation portée par le Gouvernement ». La ministre a rappelé l’initiative Médecine du Futur, confiée à André Syrota et Olivier Charmeil, afin « d’élaborer de nouvelles ambitions pour projeter notre système de santé en 2025 ». Le travail depuis de nombreuses années a contribué « à étendre la dynamique de recherche et d’innovation au champ des pratiques, des formations et des métiers » et a permis à « ce territoire de s’imposer comme l’un des fers de lance de l’innovation en santé ».

Noémie CONDOMINES