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Le CNER poursuit ses échanges avec les agences de développement nord-américaines

Ralenties par la pandémie, les relations entre les 2 fédérations ont repris dans le sens d'un approfondissement de leurs échanges au bénéfice de leurs adhérents.

Le CNER poursuit ses échanges avec les agences de développement nord-américaines


Depuis plusieurs années, le CNER entretient des relations régulières avec l'International Economic Development Council (IEDC), son homologue nord-américain (USA et Canada) représentant près de 5 000 agences de développement. Ainsi, le président-directeur général de l'IEDC, Jeff Finkle, a pu s'exprimer devant les agences françaises lors du forum annuel du CNER de 2015, à Antibes-Juan-les-Pins ; de même, des partages d'informations ont eu lieu en 2018, venant enrichir la note "portrait des agences françaises" d'un encadré détaillant le profil-type d'un développeur nord-américain (formation, niveau de salaire, etc.) et donnant quelques clés sur la structuration de leurs agences (budget, sources de financement, population couverte, etc.). 

 

L'intérêt de ces échanges transatlantiques, et plus généralement internationaux, apparaît évident que ce soit en termes de benchmark sur l'organisation et le fonctionnement des agences de développement, mais aussi en matière de bonnes pratiques. C'est pour cette raison que le CNER avait retenu dans ses orientations d'actions 2020 l'objectif de renforcer ces relations internationales et ces échanges de données. 

 

Si la pandémie a fait passer temporairement cette priorité en second, l'IEDC et le CNER ont repris contact, à l'occasion d'une visioconférence le 25 février dernier. A l'ordre du jour : point sur les activités post-Covid des deux fédérations ; présentation des sujets prioritaires 2021 de chacun et réflexion sur de possibles collaborations ; projet d'une visioconférence réunissant tous les réseaux nationaux d'agences de développement répertoriés par l'IEDC - près de 20 organisations, en Europe (Eurada, CNER, Espagne, Finlande, Serbie, Bulgarie, Ukraine), en Amérique du nord (Canada, USA, Mexique), en Asie-Pacifique (Chine, Australie, Nouvelle-Zélande), en Amérique latine - Caraïbes (Colombie, Argentine, Equateur, Salvador, république Dominicaine). 

 

Point très positif ressortant de cet entretien : du point de vue de l'IEDC, qui a pu dialoguer avec un grand nombre de ces fédérations, le CNER ressort comme l'un des réseaux les plus actifs, tant en termes de valorisation de ses adhérents que de services à leur égard (publications, formations, animation, etc.). Cocorico ! 

 

Ce dialogue va donc se poursuivre ces prochains mois, dans le sens de collaborations concrètes au service des agences adhérentes du CNER.  

 

Antoine Angeard